PREMIER CONGRES OLYMPIQUE MONDIAL DE PHILOSOPHIE

;Au cours de 2004, la Grèce a l’occasion et la grande responsabilité d’ organiser les Jeux olympiques. En tant qu’ idée et que réalité, les Jeux Olympiques avaient attaint leur comble dans l’antiquité classique grecque. Cette exaltation n’était pas due uniquement à l’exercice du corps et à l’étalage de capacities exceptionnelles, mais encore a fait que les Jeux Olympiques étaient en pratique liés à des idéaux et à des règles socio-politiques de grande envergure. Du surcroît, ainsi qu’en témoigne la participation directe de personnalités marquantes de monde antique (Pindare, Gorgias, Pythagoriciens, Xénophane, Isocrate et autres) aux activités des Jeux, ceux-ci accusait un aspect culturel et spirituel intense.

Par ailleurs, la philosophie grecque, essentiellement entendue comme choix de vie et comme activité non visant seulement à l’éclaircissement des divers problèmes de la vie et du monde, mais de plus, à leur progression, avait toujours la parole sur la marche des questions concernant la réalité socio-politique. Plus particulièrement, en ce qui concernait les Jeux Olympiques, elle ne dédaignait pas de jeter parfois un regard même critique sur les idéaux et les fins que ceux-ci servaient, ainsi que le montre le cas de Xénophane.

C’est par cette raison que la communauté philosophique grecque, conformément à cette grande tradition et afin que les Jeux Olympiques ne soient et ne deumeurent à jamais un fait uniquement athlétique et commercial, a décidé d’entreprendre l’organisation et la rélisation du

PREMIER CONGRES OLYMPIQUE MONDIAL DE PHILOSOPHIE
Avec, comme thhème general:
PHILOSOPHIE, COMPETITION ET VIE HONORABLE

Le but de ce Congrès est de contribuer à la formation d’idées et de conceptions sur la competition et la vie honorable dans un cadre universel. Il est entendu que le succès de cet effort peut conduire à la creation d’une institution capable d’exercer une influence bienfaitrice sur la société, notamment sur la philosophie et sur les philosophes. C’est pourquoi les philosophes, les institutions philosophiques, les sociétés et associations philosophiques, économiques, politiques, juridiques et culturelles, tout comme d’autres instances du monde entier, sont appelés à participer au Congrès et d’unir avec nous leurs forces en vue de la formation d’un monde meilleur dominé par la polyphonie, la diversité et, surtout par la comprehension mutuelle.

LE COMITE D'ORGANISATION