TALKING POINTS
GRECE - OSCE
Dès le début de la Conférence
d' Helsinki, la Grèce s'est activement engagée aux
travaux de la Conférence pour la Sécurite et la
Coopération en Europe (OSCE). Les développements
historiques survenus en 1989, ainsi que l' adoption de la Charte
de Paris, en 1990, ont marqué le début d' une expansion
dynamique, à laquelle la Grèce a participé
d' une manière active. A la fin de 1994, l' Organisation
pour la Sécurite et la Coopération en Europe (OSCE),
qui venait d' être née, était saluée,
tant en Europe qu' en Amerique du Nord.
De nos jours, la Grèce continue, dans le
cadre de l' Union Européenne, de travailler étroitement
pour l' élaboration de politiques communes favorisant
le renforcement de toutes les dimensions de la sécurité
globale, une notion chère à l' OSCE. La sécurité
globale ne couvre pas seulement la sécurité militaire,
mais aussi les aspects économiques et ceux des Droits de
l'Homme. La Grèce appuie le role crucial et efficace de
l' Haut Commisaire aux Minorités Nationales, ainsi que
le travail constructif du Bureau pour les Institutions Démocratiques
et les Droits de l' Homme.
La Grèce suit de près le débat
visant à l' adoption d' un Modèle de Sécurité
pour le 21ème siècle, une réflexion appelant
à des institutions qui se renforcent mutuellement ,
au respect du Droit International, à l'application des
principes de l' OSCE par tous ses Etats Membres, ainsi qu' à
une application appropriée de ses mécanismes pour
la prévention des conflits et des crises.
La Grèce est d'avis que les missions de longue durée de l' OSCE sont d' une grande importance. Elle appuie les efforts du Groupe de Minsk pour le règlement de la crise à Nagorno Karabakh. Elle a exprimé sa disposition à participer à une éventuelle opération de maintien de la paix dans la région.
Lors du récent (2-3/12/1996) Sommet de Lisbonne,
la Déclaration de Lisbonne sur un Modèle de Sécurité
Commune et Globale pour l' Europe du 21ème siècle
a été adoptée.
Géographiquement faisant partie des Balkans,
la Grèce n' épargne aucun effort pour encourager
des relations de bon voisinage dans l' esprit de l' OSCE et promouvoir
des mesures de confiance, tant au niveau régional que sous-régional.
La Grèce s' intéresse particulièment
à la restauration de la paix en Bosnie-Herzegovine. Elle
participe activement à la mission de l' OSCE dans la région
à travers la Mission de Surveillance Commuautaire (ECMM),
ainsi que sur une base nationale. L' initiative récente
de l' Union Européenne (comme exprimée dans la Déclaration
du Royaumont du 13 decembre 1996) d'engager la considération
(dans le cadre de l' OSCE) de la création, en temps opportun,
d' une table ronde régionale pour le renforcement de la
stabilité, du bon voisinage et de la coopération
en Europe Sud-Est, inspirée par le Pacte pour la Stabilité
en Europe, constitue un développement ambitieux, complétant
les Accords de Dayton et visant à rapprocher tous les éléments
civiques des sociétés déchirées par
la guerre en Bosnie-Herzegovine. Le 21 octobre 1996, la Grèce
a été l' hôte de la 3ème réunion
de l'initiative du Royaumont. Le 12 février courant, elle
a proposé la convocation d'une réunion extraordinaire,
au niveau ministériel, pour traiter des phénomènes
d' instabilité signalés dans certains pays de la
Péniscule Balkanique.
La Grèce s' est engagée à des
pourparlers concernant les développements dans sa région
géographique et oeuvre à leur succès. Elle
est d'avis que le respect des frontières établies,
des minorités nationales et du Droit International constitue
le seul moyen d'assurer une paix continue et une stabilité
dans la région.